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Le Politique
13 avril 2013

Le conseil sous pression.

Irruption conseil ps - psa aulnay

Le Conseil National du PS se déroulant au centre des congrès de la cité des sciences de la Villette a connu quelques sueurs froides à la Hitchcock ! A 11 heures du matin, une cinquantaine de salariés grévistes de l'usine PSA Peugeot Citroën d'Aulnay-sous-Bois font irruption dans la salle, montent sur l'estrade et déploient une banderole à quelques métres des ministres alors présents (Stéphane Le Foll, Bernard Cazeneuve, Najat Vallaud-Belkacem, François Lamy, Kader Arif, Marie-Arlette Carlotti et Pierre Moscovici). Rapidement, le premier secrétaire du PS Harlem Désir donne la parole au leader CGT de l'usine PSA, Jean-Pierre Mercier, qui réclame la mise en place d'une"médiation" entre les syndicats et la direction de Peugeot Citroën, et accuse le gouvernement de "trahison", alors que François Hollande avait qualifié d'"inacceptable" la fermeture d'Aulnay le 14 juillet 2012 ; ils ont été vivement applaudis. Quelques minutes avant l'irruption des PSA, le premier ministre Jean-Marc Ayrault avait pris soin dans son discours à la tribune de dicter la ligne générale du conseil national du PS préparé en détail à Matignon dès vendredi avec la convocation des poids lourds de la majorité du parti. M. Ayrault a défendu le plan de moralisation de la vie politique imaginé par François Hollande pour solder l'affaire Cahuzac. Samedi, devant le conseil national, le PS a appliqué son message à la lettre. Quelques mois avant sa future convention sur l'Europe, prévue en juin, un adversaire a été clairement désigné : la droite allemande d'Angela Merkel"Il y a un rapport de force à installer dès maintenant", a déclaré Jean-Marc Ayrault, qui souhaite que Paris "pèse pour la réorientation de l'Europe en direction de la croissance"Sa complice Marie-Noëlle Lienemann va plus loin, appelant à "taper fort du poing sur la table""On nous explique qu'il faudrait avoir rétabli nos comptes pour pouvoir parler face aux Allemands ? Mais heureusement que De Gaulle n'a pas attendu que la France soit reconstruite pour faire entendre sa voix !", s'emporte la sénatrice de Paris.

 

Avec Reuters France

 

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